Choco Story

Choco-Story, Le musée gourmand du chocolat, retrace plus de 4000 ans d'histoire du cacao et du chocolat en mots, en images et en saveurs. Le musée plonge le visiteur dans l'univers fabuleux du chocolat et l'entraîne dans une aventure passionnante à travers le temps, à vivre intensément, tous les sens en éveil.
Le musée, composé de trois parties distinctes, raconte l'origine et l'évolution du chocolat à travers une collection unique d'un millier d'objets.
Au-delà de l'aspect historique, le musée détaille également les méthodes de fabrication du chocolat, les ingrédients utilisés et l'évolution de sa fabrication au fil des siècles.
Première partie
Vous commencez votre visite par la découverte de l'arbre qui nous procure le chocolat : le cacaoyer. Vous découvrez toutes les spécificités qui sont nécessaires à son épanouissement et comment nous transformons ses fèves pour en faire le délicieux chocolat.
L'espace Maya explique les rites mystiques des Mayas et des Aztèques, illustrés par de superbes objets authentiques. Ce sont les Olmèques qui les premiers, il y a 4000 ans, ont initié l'emploi du cacao.
Les Mayas (250 avant JC – 900 après JC), une civilisation basée sur des connaissances très poussées en architecture, en astronomie et en mathématiques, ont perpétré et affiné l'emploi du cacao et ont jeté les bases de la culture du cacaoyer.
Les Toltèques et les Aztèques par la suite (1150– 1500 après JC), reprennent la culture du cacaoyer des Mayas et vénèrent le cacao et le cacaoyer, qu'ils surnomment l' « Arbre du Paradis ». Le cacao est alors une boisson amère basée sur de la masse de cacao, de l'eau et des épicés. Dans ces cultures, le cacao est considéré comme le « divin nectar », la nourriture des dieux pour les dieux. Le dieu Quetzalcoatl(le serpent à plumes) joue selon la tradition un rôle important dans l'histoire du cacao : il serait le grand maître du cacao qui aurait appris à l'homme comment cultiver et préparer le « Tchocoatl ». Dans l'espace Maya, le visiteur pourra admirer une statue du dieu Quetzalcoatl.
Saviez-vous que le cacao servait non seulement à préparer le divin nectar mais aussi de monnaie d'échange ? Le cacao avait une grande valeur. A l'époque, un lapin coûtait 10 fèves de cacao et un esclave, 100 fèves.
Deuxième partie
Cette seconde partie débute avec la rencontre importante, en 1519, entre l'empereur aztèque Moctezuma et Hernan Cortés, qui débouchera notamment sur l'introduction du cacao en Europe. Christophe Colomb a été le premier européen à goûter la boisson à base de cacao « Tchocoatl » en 1502, mais la jugeant peu ragoûtante, il n'y avait pas prêté grande attention.
Au départ, les Espagnols ne sont pas férus de cette boisson venue du Nouveau Monde. Ils finissent par y prendre goût après y avoir ajouté du sucre. A partir de 1528, Cortés importe les précieuses fèves de cacao en Espagne. Le « Chocolate » devient rapidement la boisson préférée de la cour d'Espagne, d'où elle se diffuse progressivement vers les cours royales des autres pays d'Europe dès le 17ème siècle, en France, en Italie, en Allemagne et au Royaume-Uni notamment. En 1615, la boisson chocolatée est servie aux audiences officielles de la cour de France.
Vers le milieu du 17ème siècle apparaissent des salons de thé et de « chocolat ». La superbe collection de tasses à chocolat du musée(les Mancerinas et les Trembleuses), ainsi que les différents pots à chocolat appelés « chocolatières» en cuivre, en argent et matériaux divers, témoignent de l'engouement grandissant pour la boisson du même nom en Europe. Elle reste jusqu'à la fin du 18e siècle un met raffiné réservé à la noblesse, à la bourgeoisie et au clergé. Le chocolat est proposé en pharmacie et dans les magasins d'épices, dans le premier cas pour adoucir le goût amer, voire franchement mauvais de certains médicaments, dans le second cas pour relever le goût des mets. Le chocolat ne sera apprécié pour lui-même que vers la fin du 18ème, début du 19ème siècle.
Jusqu'au 18ème siècle, le chocolat se fabrique de façon artisanale. Le procédé est considérablement amélioré à la révolution industrielle et le chocolat connaît son heure de gloire à partir du 19ème siècle. Le perfectionnement des méthodes de production, la sélection des meilleures fèves de cacao et l'amélioration des cultures permettent de fabriquer un produit d'une grande finesse, tel que nous le connaissons actuellement.
Au 19ème siècle, le chocolat se diversifie : chocolat sous forme liquide et solide, chocolat au lait, bâtons, tablettes, figurines creuses, pralines. Désormais, le chocolat est à la portée de tous ! Le musée vous propose ensuite une promenade dans le 20ème siècle, commençant par une initiation à la fabrication du chocolat au début du siècle. Entrez dans le monde fabuleux d'une chocolaterie des années 50 où trônent fondoir et ustensiles.